Deux types d’usagers professionnel sont répertoriés :
- Les usagers assimilés domestiques :
Il s'agit des eaux usées issues d'activité impliquant des utilisations à des fins domestiques pour lesquelles les pollutions de l'eau résultent principalement de la satisfaction de besoins d'alimentation humaine, de lavage et de soins d'hygiène des personnes physiques utilisant les locaux desservis ainsi que de nettoyage ou de confort de ces locaux. Il s'agit notamment des eaux usées issues d'activités de service, d'administration, de commerce, de restauration, d'hôtellerie.
Une catégorie d'activité peut faire l'objet de prescriptions particulières. Cela concerne notamment les commerces de bouche (restauration, traiteurs, boucheries, charcuterie...) les laveries-pressing, les cabinets
dentaires. Si votre projet relève de cette catégorie d'activité, vous êtes prié de vous rapprocher de la régie d'assainissement pour connaitre les conditions de rejet.
Pour se raccorder au réseau d'assainissement public, un établissement assimilé domestique doit faire valoir son droit de raccordement auprès de la régie d'assainissement (cf : article 1331-7-1 code santé public).
- Les usagers non domestiques :
Il s'agit des eaux provenant d'une utilisation autre que domestiques provenant d'une activité professionnelle autre que celles définies dans l'annexe 1 de l'arrêté du 21 décembre 2007 (Article Annexe I - Arrêté du 21 décembre 2007 relatif aux modalités d'établissement des redevances pour pollution de l'eau et pour modernisation des réseaux de collecte - Légifrance)
Elles peuvent être issues de toute entreprise à vocation industrielle, commerciale ou artisanale y compris celles des maisons d'habitation abritant une activité professionnelle. Sont notamment assimilées à ces eaux, les eaux de refroidissement, les eaux d'extinction d'incendie, et les eaux de vidange de piscine.
Conformément à l'article 1331-10 du code de la santé publique, le déversement d'eaux usées non domestiques n'est pas autorisé au réseau d’assainissement collectif. Il est possible de se raccorder par obtention d'une dérogation. Cette démarche nécessite une étude de compatibilité du rejet avec la capacité d'acceptation du système de traitement concerné. En cas d'acceptation, l'entreprise se fait délivrer un arrêté d'autorisation de déversement. Cet arrêté peut être associé d'une convention spéciale de déversement.
Un Arrêté d’Autorisation peut être associé d’une convention spéciale de déversement suivant l’appréciation d’Annonay Rhône Agglo qui délivre l’arrêté d’autorisation de déversement (exemple : peuvent être concernés les entreprises classées ICPE, émettrices de flux hydraulique organique importants, émettrices de substances dangereuses,…).
Rôle de l’arrêté d’autorisation de rejet
Document obligatoire au titre de la réglementation visée par l’article 1331-10 du code de la santé publique.
Ce document comprend des prescriptions et notamment des seuils de limites de concentration et de flux que peux accepter le système d’assainissement. Ces limites sont fixées à partir de la place accordée par le maitre d’ouvrage du réseau public.
Rôle de la Convention Spéciale de Déversement
Sa mise en œuvre est nécessaire pour des déversements significatifs. Elle est signée par l’établissement générant le rejet, la régie d’assainissement et le cas échéant l’exploitant du réseau et/ou de la station d’épuration. Elle permet de contractualiser et de détailler très précisément les modalités techniques, financières et juridiques du contrôle des rejets définis dans l’arrêté d’autorisation de déversement.
Pour tous renseignements relatifs aux effluents assimilés domestiques ou non domestiques, vous êtes invité à prendre contact auprès de la régie d’assainissement.
Dans le cadre d’une installation sur le territoire ou le développement de votre activité, vous devez en amont acter avec la régie d’assainissement les modalités administratives, techniques et financières du déversement de vos effluents.